Commentaire de penedise (18/09/2006 12:49) :
Et tu me dis des mots que je ne croyais plus entendre,Des mots que je
croyais réservés aux amants de quinze ans.Mais si je n'avais plus,
hélas, l'âge du beau Roméo,Tu n'avais pas, non plus, celui de la
chaste Juliette.
Aux paroles d'adoration, qu'inspirait ton amour,Tu joignis de
torrides incantations de femme,De femme au sang généreux et à la sensualité
forte,
Prêtresse d'Alexandrie, qui joint l'orgasme à la prière.
Comme Alice, je me sentis basculer et tomber dans le vide,Ma raison,
vainement, tentait de saisir au passage une branche,Me rappelant sans
cesse, qu'à mon âge, cela ne pouvait être,Brève passion, qu'un
délire sans autre devenir que la souffrance.
Mais il était si doux de croire au miracle de l'amour,Si doux
d'aimer et de recevoir ton amour en écho.
Si doux de te couvrir de caresses et d'avoir, en retour,Tes baisers
passionnés et tes étreintes fougueuses.
Je cédais à ma folie avec délice et, jamais, jamais, ne le regretterai
!...
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